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Kobudo, Kobujutsu
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Kobudo, Kobujutsu
Sources: Wikipédia
Kobudō
Le terme kobudō (古武道?) vient de ko (古) qui signifie ancien, bu (武), la guerre, et dō (道) la voie. L'acception moderne du terme recouvre toutes les pratiques d'armes associées aux arts martiaux japonais.
Les différents kobudō
Deux courants principaux sont à distinguer, d'une part celui des arts martiaux pratiqués sur l'île principale Honshū, et d'autre part celui des arts martiaux insulaires issus de l'archipel d'Okinawa et des îles Ryū-Kyū.
Un troisième courant bien distinct mais à la diffusion plus confidentielle a été transmis au sein de la famille royale d'Okinawa, le Motobu-ha.
Le kobudō de Honshū
Sur l'île principale (Honshū), l'éducation martiale, dispensée au sein des koryu (écoles traditionnelles anciennes), comprenait l' étude du sabre considéré comme noble, ainsi que d'armes complémentaires telles que la lance yari, le bâton long bō (environ 1,80 m), ou le bâton court jō. Des koryu se spécialisèrent dans certaines armes exotiques telles que le kusarigama (la faucille-chaîne) par exemple. Cette éducation s'adressait à une élite aisée. On retrouve dans toutes ces koryu des déplacements typiques du maniement du sabre, ainsi que dans les arts qui y sont affiliés tels que l'aikidō ou le ju jutsu.
On parle donc de kobudō pour désigner la pratique des armes de l'aikidō, ou celle des écoles de sabre pluri-disciplinaires (telles que les Araki Ryu, Sekiguichi Ryu, Shinto Muso Ryu, Katori Shintō Ryu et Yamate Ryu) ou encore des écoles de ju jutsu qui intègrent des armes dans leurs curriculum (Hakko-Ryu Jujutsu 1941).
Les armes les plus courantes du kobudō de Honshū sont :
le sabre long : katana
le sabre court : wakizashi
le sabre en bois : bokken
le couteau : tantō
le bâton long : bō
le bâton court : jo (voir Jo-jutsu)
la lance à lame droite : yari (généralement symétriques, à double tranchant)
la lance à lame courbe : naginata
la grande lance à lame courbe : nagamaki
Les kobudō d'Okinawa
Dans les îles méridionales de l'archipel du Japon et notamment à Okinawa, plusieurs occupants militaires, tantôt chinois, tantôt japonais, ont interdit la possession et l'usage des armes (sabre et autres) à la population occupée, dans le but d'éviter les rébellions. C'est cette interdiction qui a favorisé le développement poussé des techniques de combat à mains nues, le Tō-de devenu plus tard karaté, ainsi que l'utilisation, en tant qu'armes, des ustensiles de la vie quotidienne, les "Kobudō". De plus, le caractère subversif de la pratique l'a longtemps confiné au secret, ce qui, ajouté à la géographie parcellaire des îles, explique qu'il n'existe pas un kobudō mais des kobudō - plusieurs façons de faire par arme, par île, par expert.
Cette fois-ci, la pratique ne concerne plus les classes privilégiées, mais plutôt la population rurale qui trouve dans ses outils quotidiens une extension naturelle.
Les armes les plus courantes du kobudō d'Okinawa sont :
le bâton long : Bō
le petit trident (par paire) : (nicho) sai
le tonfa (par paire)
le fléau : nunchaku
la faucille (par paire) : (nicho) kama
la rame : eku
le fléau à trois sections : sansetsukon
la longue corde lestée à chaque extrémité : suruchin
la houe du jardinier : kue
le harpon du pêcheur : nunti
la machette et le bouclier en carapace de tortue : seiryuto et timbe
la faucille: Kama
la faucille accrochée avec une chaîne en métal :kusarigama
Le kobudō du Motobu-ha
Il existe enfin un troisième kobudō au sein du Motobu-ha (le style de la famille Motobu), transmis par la famille royale d'Okinawa, qui a été influencé par les experts chinois et japonais lors des différentes occupations. Outre les armes du kobudō d'Okinawa, il intègre des armes tranchantes d'origine chinoise.
De nos jours
Au XXe siècle, deux figures ont synthétisé les fragments d'enseignement épars dans l'archipel, dans deux systèmes distincts de katas et de progression : Shinko Matayoshi (1888-1947) et Shinken Taira (1897-1970). Une des plus anciennes écoles de Kobujutsu d'Okinawa est l'École de la Garde Royale du château de Shuri. L'école de kobujutsu de Kochinda. L'enseignement du kobudō d'Okinawa se retrouve donc dans :
les écoles de Karate d'Okinawa
le Motobu-ha de la famille royale d'Okinawa
le Kobujutsu de Kochinda representés en France par Dick Kevork*
les dōjō du courant Matayoshi
les dōjō du courant Ryū-Kyū Kobudō (Taira Shinken)
Ainsi que dans les synthèses récentes :
Yoseikan Budō, goshin-budō (de Kuniba Shogo)
Quelques armes traditionnelles:
Démonstration avec un 10ème dan: Teruo Hayashi
ou Zenei Oshiro 7ème dan
Kobudō
Le terme kobudō (古武道?) vient de ko (古) qui signifie ancien, bu (武), la guerre, et dō (道) la voie. L'acception moderne du terme recouvre toutes les pratiques d'armes associées aux arts martiaux japonais.
Les différents kobudō
Deux courants principaux sont à distinguer, d'une part celui des arts martiaux pratiqués sur l'île principale Honshū, et d'autre part celui des arts martiaux insulaires issus de l'archipel d'Okinawa et des îles Ryū-Kyū.
Un troisième courant bien distinct mais à la diffusion plus confidentielle a été transmis au sein de la famille royale d'Okinawa, le Motobu-ha.
Le kobudō de Honshū
Sur l'île principale (Honshū), l'éducation martiale, dispensée au sein des koryu (écoles traditionnelles anciennes), comprenait l' étude du sabre considéré comme noble, ainsi que d'armes complémentaires telles que la lance yari, le bâton long bō (environ 1,80 m), ou le bâton court jō. Des koryu se spécialisèrent dans certaines armes exotiques telles que le kusarigama (la faucille-chaîne) par exemple. Cette éducation s'adressait à une élite aisée. On retrouve dans toutes ces koryu des déplacements typiques du maniement du sabre, ainsi que dans les arts qui y sont affiliés tels que l'aikidō ou le ju jutsu.
On parle donc de kobudō pour désigner la pratique des armes de l'aikidō, ou celle des écoles de sabre pluri-disciplinaires (telles que les Araki Ryu, Sekiguichi Ryu, Shinto Muso Ryu, Katori Shintō Ryu et Yamate Ryu) ou encore des écoles de ju jutsu qui intègrent des armes dans leurs curriculum (Hakko-Ryu Jujutsu 1941).
Les armes les plus courantes du kobudō de Honshū sont :
le sabre long : katana
le sabre court : wakizashi
le sabre en bois : bokken
le couteau : tantō
le bâton long : bō
le bâton court : jo (voir Jo-jutsu)
la lance à lame droite : yari (généralement symétriques, à double tranchant)
la lance à lame courbe : naginata
la grande lance à lame courbe : nagamaki
Les kobudō d'Okinawa
Dans les îles méridionales de l'archipel du Japon et notamment à Okinawa, plusieurs occupants militaires, tantôt chinois, tantôt japonais, ont interdit la possession et l'usage des armes (sabre et autres) à la population occupée, dans le but d'éviter les rébellions. C'est cette interdiction qui a favorisé le développement poussé des techniques de combat à mains nues, le Tō-de devenu plus tard karaté, ainsi que l'utilisation, en tant qu'armes, des ustensiles de la vie quotidienne, les "Kobudō". De plus, le caractère subversif de la pratique l'a longtemps confiné au secret, ce qui, ajouté à la géographie parcellaire des îles, explique qu'il n'existe pas un kobudō mais des kobudō - plusieurs façons de faire par arme, par île, par expert.
Cette fois-ci, la pratique ne concerne plus les classes privilégiées, mais plutôt la population rurale qui trouve dans ses outils quotidiens une extension naturelle.
Les armes les plus courantes du kobudō d'Okinawa sont :
le bâton long : Bō
le petit trident (par paire) : (nicho) sai
le tonfa (par paire)
le fléau : nunchaku
la faucille (par paire) : (nicho) kama
la rame : eku
le fléau à trois sections : sansetsukon
la longue corde lestée à chaque extrémité : suruchin
la houe du jardinier : kue
le harpon du pêcheur : nunti
la machette et le bouclier en carapace de tortue : seiryuto et timbe
la faucille: Kama
la faucille accrochée avec une chaîne en métal :kusarigama
Le kobudō du Motobu-ha
Il existe enfin un troisième kobudō au sein du Motobu-ha (le style de la famille Motobu), transmis par la famille royale d'Okinawa, qui a été influencé par les experts chinois et japonais lors des différentes occupations. Outre les armes du kobudō d'Okinawa, il intègre des armes tranchantes d'origine chinoise.
De nos jours
Au XXe siècle, deux figures ont synthétisé les fragments d'enseignement épars dans l'archipel, dans deux systèmes distincts de katas et de progression : Shinko Matayoshi (1888-1947) et Shinken Taira (1897-1970). Une des plus anciennes écoles de Kobujutsu d'Okinawa est l'École de la Garde Royale du château de Shuri. L'école de kobujutsu de Kochinda. L'enseignement du kobudō d'Okinawa se retrouve donc dans :
les écoles de Karate d'Okinawa
le Motobu-ha de la famille royale d'Okinawa
le Kobujutsu de Kochinda representés en France par Dick Kevork*
les dōjō du courant Matayoshi
les dōjō du courant Ryū-Kyū Kobudō (Taira Shinken)
Ainsi que dans les synthèses récentes :
Yoseikan Budō, goshin-budō (de Kuniba Shogo)
Quelques armes traditionnelles:
Démonstration avec un 10ème dan: Teruo Hayashi
ou Zenei Oshiro 7ème dan
Retiaire- Taiko Dancing Martial
- Messages : 128
Date d'inscription : 03/07/2012
Localisation : Rive de Gier
Re: Kobudo, Kobujutsu
Complément d'information:
Sources: Nihon Bu Jutsu Seibukan (sites.google.com/site/nbjsfrance/nbjsdisciplines)
Le KOBUDO et le KOBUJUTSU
1 - Rappel Historique
Le KOBUDO (ou OKINAWA NO KOBUDO ou KOBUDO du Sud) est historiquement une partie indissociable du KARATE JUTSU. IL n’y a jamais eu historiquement de KOBUDO sans KARATE (et à la limite, il n’y a jamais réellement eu de KARATE sans un minimum de KOBUDO). S’il est vrai qu’à partir d’un certain niveau, des pratiquants, des experts choisissaient de se spécialiser dans un domaine particulier, tous les KARATE KA savaient en général manier à minima le bâton long… Et les Maîtres de KOBUDO sont systématiquement des hauts gradés en KARATE !!!
Y compris dans les formes de KARATE les plus épurés et les plus modernes, le KOBUDO a sa place… En SHOTOKAN par exemple, ici avec M° FUNAKOSHI lui-même…
Le KOBUJUTSU (ou NIHON KOBUDO ou KOBUDO du Nord) est historiquement une partie indissociable des JU JUTSU. En effet, les RYU de JU JUTSU sont historiquement des centres d’entraînements militaires ou para militaires qui enseignent les 19 KAKUTO BUGEI ce qui inclus évidemment les techniques de combat à mains nues (TOSHU NO BU), avec armes (BUKI WAZA), les techniques de désarmement (BUKI DORI), les techniques de combat avec l’arme sur des adversaires non armés (BUKI NO BU)… Au cours de l’évolution des arts martiaux japonais allant de plus en plus d’arts guerriers meurtriers à des arts de survie puis des arts de duels et enfin des arts de vie… Certaines écoles ont fait la part belle au maniement des armes jusqu’à se spécialiser dans ces dernières, voire dans une seule de ces armes… d’autres écoles ont axé leurs cursus sur le travail à mains nues de plus en plus indispensables compte tenu de l’évolution de la société japonaise. Ainsi, il n’y a pas d’experts en KOBUJUTSU qui ne connait pas, peu ou prou, les fondamentaux du JUJUTSU (UNSOKU, TANDOKU, ATEMI WAZA de base, KANSETSU, TE HODOKI, …) et de la même manière un JUJUTSU KA connait forcément le maniement de quelques armes de base (TANTO, KEN, BO…)
2 - Conséquences pour les élèves de la NIHON BU JUTSU SEIBUKAN
Bien que les demandes aient été nombreuses pour restaurer les grades de KOBUDO et de KOBUJUTSU, et bien que ces demandes aient été entendues tant par la direction technique que par la direction administrative de la NBJS… Cette dernière ne peut pas décerner de DAN dans ces cursus car aujourd’hui et malgré nos recherches… aucunes des grandes fédérations (FFKDA, FEKAMT, FFKT) ou succursales d’arts martiaux (IMAF, BUTOKUKAI, SEIBUKAN) ne reconnaissent le KOBUDO ou le KOBUJUTSU en tant que tel… Même si il est vrai qu’à partir d’un certain niveau un expert en KOBUDO présentera pour 95% son travail avec des armes, il aura pour autant a minima à présenter du KARATE (en général un KATA emblématique de l’école) et il sera, de toute manière, gradé en KARATE !!!! La situation est exactement la même pour les KOBUJUTSU… Les seules exceptions que l’on trouve sont certains KORYU (très ancienne école datant d’avant le HATTOREI de 1876) qui enseignent des cursus purement KOBUJUTSU (avec une portion minimale de travail à mains nues) tel la KATORI SHINTO RYU mais qui ne délivrent aucun DAN mais des titres et ne sont d’ailleurs reconnus dans aucun groupement (seules leurs indiscutables notoriété et expertises les rend visibles)
La NBJS ne peut éthiquement pas délivré des DAN de KOBUDO ou des DAN de KOBUJUTSU à ses membres, DAN qui ne seraient reconnus nulle part. Ceci étant, pour les pratiquants de la NBJS fortement impliqués dans la pratique des armes de KOBUDO ou de KOBUJUTSU, il existe une possibilité : La NBJS garde la possibilité de délivrer des certificats de compétences ou MOKUROKU. Ces MOKUROKU pris en dehors de tout cursus de KARATE ou de NIHON JUJUTSU n’ont aucune valeur ailleurs qu’à la NBJS (en tout cas, la NBJS ne garantie pas leur reconnaissance dans un autre RYU…) et pour cause, il s’agit de certificats de maitrise délivré en interne sur des unités de valeur spécifiques à notre groupement. Ces MOKUROKU n’ont pour valeur que la compétence et le savoir qu’ils sanctionnent à la fin d’un examen présenté en interne à la NBJS.
Ces MOKUROKU peuvent être conservés à l’instar des unités de valeur acquise dans un cursus universitaire et peuvent alors être « utilisées », le jour où le pratiquant désire avancer dans les cursus de KARATE (pour les MOKUROKU de KOBUDO) ou de NIHON JUJUTSU (pour les MOKUROKU de KOBUJUTSU)… mais en aucun cas, ils ne suffiront à l’obtention d’un DAN quel qu’il soit.
Ainsi la NBJS offre la possibilité aux pratiquants d’arts martiaux ayant un intérêt pour les armes de présenter leur travail et d’avoir un diplôme « MOKUROKU » sur l’arme choisie. Les passages de MOKUROKU de KOBUDO et de KOBUJUTSU sont ouverts à n’importe quelle ceinture noire fédérale, européenne ou NBJS (de KARATE-DO, KARATE JUTUS, de JUDO, de JUJTSU, etc….)
Un MOKUROKU se compose à minima :
D’un KATA complet présenté avec :
Le KAISHO KATA (KATA exécuté dans le vide, seul, avec rythme, KIME, KIAI…)
Une sélection de BUNKAI au choix du candidat (les plus pertinents à ses yeux).
[Le Jury peut néanmoins poser des questions complémentaires]
Une sélection de KIHON issu du KATA au choix du candidat les plus intéressants à ses yeux).
[Le Jury peut néanmoins poser des questions complémentaires]
D’une série de KUMITE avec l’arme en question…
KUMITE contre une autre arme (KUMI BUKI) généralement le BO ou le KEN mais pas exclusivement.
et/ou KUMITE contre un ou plusieurs adversaires à mains nues ou armés (BUKI NO BU).
et/ou KUMITE contre un adversaire à mains nues qui tente de récupérer l’arme (BUKI NO TSUKAI).
et/ou KUMITE à mains nues contre un adversaire qui possède l’arme et qu’on récupère (BUKI DORI).
La plupart des MOKUROKU disponibles sont présentés sur le site WEB de la NBJS. Ne pas hésitez à contacter le responsable du KOBUDO et KOBUJUTSU : Christian TROCME.
3 - Conséquences pour les élèves de la NIHON BU JUTSU SEIBUKAN
Les armes de KOBUDO sont celles des paysans OKINAWAIENS pour qui les armes stricto sensu avaient été proscrites par leur différents occupants (Chinois, clan SATSUMA, etc…) ainsi les instruments agraires ont été détournés de leurs usages premiers… Les « TIGUA » sont donc innombrables… Citons pour mémoire les principaux :
BO (le bâton long)
NUNCHAKU (le fléau à grains)
TONFA (le manche de meule à grains)
SAI (les fourches)
KAMA (les faucilles)
EKU / SUNAKAKE (la rame)
CHIMBE (le bouclier en carapace de tortue)
TEKKO (le poing ferré, ancêtre du poing américain…)
SEYRYUTO (la machette…)
SURUCHIN (la chaine lestée / le bolas…)
KUE : la houe du jardinier
NUNTI : le harpon du pêcheur
Les armes de KOBUJUTSU quant à elles sont celles de mercenaires parfaitement entrainées et préparées, on y retrouve donc des armes parfaitement identifiés et dont les équivalents se retrouvent pratiquement tous dans toutes les armées du monde : KEN (le sabre), TANTO (le couteau), WAKIZASHI (e sabre court), NAGINATA (la hallebarde), YARI (la lance), BO (le bâton)… Là encore l’ingéniosité humaine est sans limite pour inventer des instruments destinés à anéantir son voisin… mais nous citerons les principaux pour mémoire :
BO (le bâton long)
TAMBO (la matraque)
TANTO (le couteau)
KO DACHI (la dague / le sabre court)
RYOTO (les 2 sabres – court/long ou court/court)
NAGINATA (la hallebarde)
YARI (la lance à lame droite)
NAGAMAKI (la grande lance à lame courbe)
SO (la pique)
JO (le bâton moyen)
JITTE (la fourche/bâton)
KUSARI GAMA (la chaine lestée avec une faucille)
Sources: Nihon Bu Jutsu Seibukan (sites.google.com/site/nbjsfrance/nbjsdisciplines)
Le KOBUDO et le KOBUJUTSU
1 - Rappel Historique
Le KOBUDO (ou OKINAWA NO KOBUDO ou KOBUDO du Sud) est historiquement une partie indissociable du KARATE JUTSU. IL n’y a jamais eu historiquement de KOBUDO sans KARATE (et à la limite, il n’y a jamais réellement eu de KARATE sans un minimum de KOBUDO). S’il est vrai qu’à partir d’un certain niveau, des pratiquants, des experts choisissaient de se spécialiser dans un domaine particulier, tous les KARATE KA savaient en général manier à minima le bâton long… Et les Maîtres de KOBUDO sont systématiquement des hauts gradés en KARATE !!!
Y compris dans les formes de KARATE les plus épurés et les plus modernes, le KOBUDO a sa place… En SHOTOKAN par exemple, ici avec M° FUNAKOSHI lui-même…
Le KOBUJUTSU (ou NIHON KOBUDO ou KOBUDO du Nord) est historiquement une partie indissociable des JU JUTSU. En effet, les RYU de JU JUTSU sont historiquement des centres d’entraînements militaires ou para militaires qui enseignent les 19 KAKUTO BUGEI ce qui inclus évidemment les techniques de combat à mains nues (TOSHU NO BU), avec armes (BUKI WAZA), les techniques de désarmement (BUKI DORI), les techniques de combat avec l’arme sur des adversaires non armés (BUKI NO BU)… Au cours de l’évolution des arts martiaux japonais allant de plus en plus d’arts guerriers meurtriers à des arts de survie puis des arts de duels et enfin des arts de vie… Certaines écoles ont fait la part belle au maniement des armes jusqu’à se spécialiser dans ces dernières, voire dans une seule de ces armes… d’autres écoles ont axé leurs cursus sur le travail à mains nues de plus en plus indispensables compte tenu de l’évolution de la société japonaise. Ainsi, il n’y a pas d’experts en KOBUJUTSU qui ne connait pas, peu ou prou, les fondamentaux du JUJUTSU (UNSOKU, TANDOKU, ATEMI WAZA de base, KANSETSU, TE HODOKI, …) et de la même manière un JUJUTSU KA connait forcément le maniement de quelques armes de base (TANTO, KEN, BO…)
2 - Conséquences pour les élèves de la NIHON BU JUTSU SEIBUKAN
Bien que les demandes aient été nombreuses pour restaurer les grades de KOBUDO et de KOBUJUTSU, et bien que ces demandes aient été entendues tant par la direction technique que par la direction administrative de la NBJS… Cette dernière ne peut pas décerner de DAN dans ces cursus car aujourd’hui et malgré nos recherches… aucunes des grandes fédérations (FFKDA, FEKAMT, FFKT) ou succursales d’arts martiaux (IMAF, BUTOKUKAI, SEIBUKAN) ne reconnaissent le KOBUDO ou le KOBUJUTSU en tant que tel… Même si il est vrai qu’à partir d’un certain niveau un expert en KOBUDO présentera pour 95% son travail avec des armes, il aura pour autant a minima à présenter du KARATE (en général un KATA emblématique de l’école) et il sera, de toute manière, gradé en KARATE !!!! La situation est exactement la même pour les KOBUJUTSU… Les seules exceptions que l’on trouve sont certains KORYU (très ancienne école datant d’avant le HATTOREI de 1876) qui enseignent des cursus purement KOBUJUTSU (avec une portion minimale de travail à mains nues) tel la KATORI SHINTO RYU mais qui ne délivrent aucun DAN mais des titres et ne sont d’ailleurs reconnus dans aucun groupement (seules leurs indiscutables notoriété et expertises les rend visibles)
La NBJS ne peut éthiquement pas délivré des DAN de KOBUDO ou des DAN de KOBUJUTSU à ses membres, DAN qui ne seraient reconnus nulle part. Ceci étant, pour les pratiquants de la NBJS fortement impliqués dans la pratique des armes de KOBUDO ou de KOBUJUTSU, il existe une possibilité : La NBJS garde la possibilité de délivrer des certificats de compétences ou MOKUROKU. Ces MOKUROKU pris en dehors de tout cursus de KARATE ou de NIHON JUJUTSU n’ont aucune valeur ailleurs qu’à la NBJS (en tout cas, la NBJS ne garantie pas leur reconnaissance dans un autre RYU…) et pour cause, il s’agit de certificats de maitrise délivré en interne sur des unités de valeur spécifiques à notre groupement. Ces MOKUROKU n’ont pour valeur que la compétence et le savoir qu’ils sanctionnent à la fin d’un examen présenté en interne à la NBJS.
Ces MOKUROKU peuvent être conservés à l’instar des unités de valeur acquise dans un cursus universitaire et peuvent alors être « utilisées », le jour où le pratiquant désire avancer dans les cursus de KARATE (pour les MOKUROKU de KOBUDO) ou de NIHON JUJUTSU (pour les MOKUROKU de KOBUJUTSU)… mais en aucun cas, ils ne suffiront à l’obtention d’un DAN quel qu’il soit.
Ainsi la NBJS offre la possibilité aux pratiquants d’arts martiaux ayant un intérêt pour les armes de présenter leur travail et d’avoir un diplôme « MOKUROKU » sur l’arme choisie. Les passages de MOKUROKU de KOBUDO et de KOBUJUTSU sont ouverts à n’importe quelle ceinture noire fédérale, européenne ou NBJS (de KARATE-DO, KARATE JUTUS, de JUDO, de JUJTSU, etc….)
Un MOKUROKU se compose à minima :
D’un KATA complet présenté avec :
Le KAISHO KATA (KATA exécuté dans le vide, seul, avec rythme, KIME, KIAI…)
Une sélection de BUNKAI au choix du candidat (les plus pertinents à ses yeux).
[Le Jury peut néanmoins poser des questions complémentaires]
Une sélection de KIHON issu du KATA au choix du candidat les plus intéressants à ses yeux).
[Le Jury peut néanmoins poser des questions complémentaires]
D’une série de KUMITE avec l’arme en question…
KUMITE contre une autre arme (KUMI BUKI) généralement le BO ou le KEN mais pas exclusivement.
et/ou KUMITE contre un ou plusieurs adversaires à mains nues ou armés (BUKI NO BU).
et/ou KUMITE contre un adversaire à mains nues qui tente de récupérer l’arme (BUKI NO TSUKAI).
et/ou KUMITE à mains nues contre un adversaire qui possède l’arme et qu’on récupère (BUKI DORI).
La plupart des MOKUROKU disponibles sont présentés sur le site WEB de la NBJS. Ne pas hésitez à contacter le responsable du KOBUDO et KOBUJUTSU : Christian TROCME.
3 - Conséquences pour les élèves de la NIHON BU JUTSU SEIBUKAN
Les armes de KOBUDO sont celles des paysans OKINAWAIENS pour qui les armes stricto sensu avaient été proscrites par leur différents occupants (Chinois, clan SATSUMA, etc…) ainsi les instruments agraires ont été détournés de leurs usages premiers… Les « TIGUA » sont donc innombrables… Citons pour mémoire les principaux :
BO (le bâton long)
NUNCHAKU (le fléau à grains)
TONFA (le manche de meule à grains)
SAI (les fourches)
KAMA (les faucilles)
EKU / SUNAKAKE (la rame)
CHIMBE (le bouclier en carapace de tortue)
TEKKO (le poing ferré, ancêtre du poing américain…)
SEYRYUTO (la machette…)
SURUCHIN (la chaine lestée / le bolas…)
KUE : la houe du jardinier
NUNTI : le harpon du pêcheur
Les armes de KOBUJUTSU quant à elles sont celles de mercenaires parfaitement entrainées et préparées, on y retrouve donc des armes parfaitement identifiés et dont les équivalents se retrouvent pratiquement tous dans toutes les armées du monde : KEN (le sabre), TANTO (le couteau), WAKIZASHI (e sabre court), NAGINATA (la hallebarde), YARI (la lance), BO (le bâton)… Là encore l’ingéniosité humaine est sans limite pour inventer des instruments destinés à anéantir son voisin… mais nous citerons les principaux pour mémoire :
BO (le bâton long)
TAMBO (la matraque)
TANTO (le couteau)
KO DACHI (la dague / le sabre court)
RYOTO (les 2 sabres – court/long ou court/court)
NAGINATA (la hallebarde)
YARI (la lance à lame droite)
NAGAMAKI (la grande lance à lame courbe)
SO (la pique)
JO (le bâton moyen)
JITTE (la fourche/bâton)
KUSARI GAMA (la chaine lestée avec une faucille)
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